Poème
L’aube cherche son nom
Dans l’indécise saison.
Les montagnes cavalent après elle.
Le soleil entre dans l’eau
Dont la lumière boit la lumière.
La pierre, obstinée, s’attaque à la mer
Tout contre la terre confuse.
Ton corps est comme un regard
Au soleil d’un regard.
Ta beauté se balance sans appui
Sur sa tige de chaleur.
Enfin apparaît ton beau masque,
Je te vois en un clignement
Et tout se précipite, s’ouvre, nouveau jour.
_____________________Noël - Inspiré de O. Paz, « Liberté sur parole »
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