Sunday, March 04, 2012

Poème

L’aube cherche son nom

Dans l’indécise saison.

Les montagnes cavalent après elle.

Le soleil entre dans l’eau

Dont la lumière boit la lumière.

La pierre, obstinée, s’attaque à la mer

Tout contre la terre confuse.

Ton corps est comme un regard

Au soleil d’un regard.

Ta beauté se balance sans appui

Sur sa tige de chaleur.

Enfin apparaît ton beau masque,

Je te vois en un clignement

Et tout se précipite, s’ouvre, nouveau jour.

_____________________Noël - Inspiré de O. Paz, « Liberté sur parole »

0 Comments:

Post a Comment

<< Home