Wednesday, December 22, 2004

Poème "Jardin".

JARDIN




Aux portes des jardins, les chênes ont poussé.
Leurs hautes branches abritent un peuple d’oiseaux ;
Le chat jamais, dans ces branches si hautes,
Ne pourra les atteindre, ni croquer leurs nichées.


A la porte du jardin, un grand chêne veille.
Le soleil du matin le perce de ses éclairs,
Les passants du bois foulent la terre jonchée de vert,
Mais ne voient rien des tulipes écarlates, merveilles.


Derrière la porte-fenêtre qui voit le jardin,
Une armoire veille, chairs de chêne et de noyer ;
Elle entend les oiseaux chanter, le vent passer,
Le séjour revêt le désordre du matin.


Adossé à l’armoire, face aux chênes , au jardin,
Je porte le café amer à mes lèvres ;
A la radio, des notes délicates s’égrènent,
Je bois le silence habité des lieux, serein.


Noel, Mars 2004

2 Comments:

At January 27, 2005 at 12:58 AM, Blogger andras said...

salut Noël-Léon ! merci pour ce moment de sérénité que tu nous offres avec ce poème. Bienheureux celui qui, comme toi, a trouvé son jardin ! Ne vois aucune jalousie dans cette phrase, il est important que celui-là nous dise la beauté de leur jardin, pour que d'autres aient le courage de continuer à chercher le leur.
Amitiés, andras
"mon" co-blog (chez blogger également).

 
At January 27, 2005 at 1:09 AM, Blogger andras said...

zut, on ne peut editer les commentaires sur blogger ! Il faut lire : "il est important que celui-là nous dise la beauté de son jardin...".

 

Post a Comment

<< Home